Édition pour les Romands

C’est fait: Le «Bähnli 52» brille à nouveau comme neuf

Entrez donc! Le dépôt de Rodersdorf abrite désormais tous les trois véhicules restaurés de la Birsigthalbahn.

• Entrez donc! Le dépôt de Rodersdorf abrite désormais tous les trois véhicules restaurés de la Birsigthalbahn. Entrez donc! Le dépôt de Rodersdorf abrite désormais tous les trois véhicules restaurés de la Birsigthalbahn.
• Il y a encore beaucoup à faire, mettons-nous au travail : Les travaux de carrosserie et de peinture sur la «remorque B4, numéro 52» . . . Il y a encore beaucoup à faire, mettons-nous au travail : Les travaux de carrosserie et de peinture sur la «remorque B4, numéro 52» . . .
• . . . sont très exigeants depuis le départ et nécessitent de nombreuses heures de travail. . . . sont très exigeants depuis le départ et nécessitent de nombreuses heures de travail.
• Les travaux préparatoires comprennent le démontage et le marquage de la tôle bleue par les membres du club. Les travaux préparatoires comprennent le démontage et le marquage de la tôle bleue par les membres du club.
• Bruno Studer de la Carrosserie Falcone fait preuve de beaucoup de savoir-faire et d’enthousiasme. Bruno Studer de la Carrosserie Falcone fait preuve de beaucoup de savoir-faire et d’enthousiasme.
• Bientôt la mi-temps: les travaux sur la remorque «Numéro 52» sont déjà bien avancés. Bientôt la mi-temps: les travaux sur la remorque «Numéro 52» sont déjà bien avancés.
• Voilà – Paul Gschwind de l’association «Pro Birsigthalbahn» montre les cadres des fenêtres restaurés de la voiture «Numéro 52». Voilà – Paul Gschwind de l’association «Pro Birsigthalbahn» montre les cadres des fenêtres restaurés de la voiture «Numéro 52».
• Avant que les professionnels de la restauration de la Carrosserie Falcone ne commencent à peindre dans la remise . . . Avant que les professionnels de la restauration de la Carrosserie Falcone ne commencent à peindre dans la remise . . .
• . . . la voiture «numéro 52» doit être camouflée avec un matériau de protection. . . . la voiture «numéro 52» doit être camouflée avec un matériau de protection.
• C’est évident: Ici, le travail est fait par des professionnels. C’est évident: Ici, le travail est fait par des professionnels.
• Peu avant d’être terminée: La voiture «Numéro 52» ressemblera bientôt à ce qu’elle était il y a 95 ans. Peu avant d’être terminée: La voiture «Numéro 52» ressemblera bientôt à ce qu’elle était il y a 95 ans.
• Les premières à être achevées: La «motrice No 7» de 1923 (à gauche) et la «motrice No 12» de l’année 1966. Les premières à être achevées: La «motrice No 7» de 1923 (à gauche) et la «motrice No 12» de l’année 1966.
• Gare ferroviaire avec restaurant: Rodersdorf, l’ancien terminus de la Birsigthalbahn. Gare ferroviaire avec restaurant: Rodersdorf, l’ancien terminus de la Birsigthalbahn.
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En préambule, rappelons les faits suivants: L’association «Pro Birsigthalbahn», fondée le 8 juillet 2009, et ses nombreux fournisseurs et artisans, ont terminé les travaux de restauration fastidieux des trois véhicules de l’ancienne Birsigthalbahn (BTB). La dernière voiture, qui brille à nouveau dans son état d’origine, est la «remorque B4, numéro 52», qui avait été mise en circulation en 1926.

Dans un premier temps, la tôle bleue et les petites pièces du wagon ont été démontées et marquées par les membres du club, avant d’être acheminées à Bättwil (SO) – à la société «Brodbeck & Achermann» pour le sablage. Les pièces ainsi traitées et dérouillées ont ensuite été envoyées à Biel-Benken (BL) chez l’entreprise de carrosserie et de peinture automobile «Falcone» pour être apprêtées et peintes. Ce sont également les professionnels de Falcone qui ont effectué eux-mêmes les travaux de carrosserie et de peinture sur le véhicule – et ceci dans des conditions difficiles et étriquées dans la remise de Rodersdorf (SO).

Flashback: Depuis 1887, le chemin de fer historique du Birsigthal traverse le Leimental – de la Steinentorstrasse à Bâle jusqu’à Therwil (BL). Plus tard, le «train bleu» a également atteint Flüh (SO) en partant de «Bâle Heuwaage», et enfin même Rodersorf (SO) via Leymen (F) en 1910. Les indigènes du Leimental s’accordent à dire qu’il appartient à la vallée comme la Birsig – un affluant gauche du Rhin long d’une vingtaine de kilomètres, dans lequel elle se jette au centre de la ville de Bâle. Les «Leimentaliens» disent encore aujourd’hui qu’ils prennent le «Bähnli», alors qu’ils empruntent le «Drämmli» (le tram).

Pour le petit train, l’année 1974 est une date lourde de sens: Il fusionne entre autres avec la Birseckbahn, pour former la société Baselland Transport (BLT). En 1984, les véhicules bleus et blancs, dans lesquels on pouvait monter des deux côtés, ont été remplacés par des trams jaunes. Pour certains des véhicules bleus, c’est le début d’une incroyable odyssée – via le «Tramclub Basel» jusqu’à un musée en plein air en Alsace, où ils ont ensuite été réveillés de leur sommeil de belle au bois dormant par l’association «Pro Birsigthalbahn» et transférés au dépôt de Rodersdorf. A côté de la «remorque numéro 52» se trouvent maintenant la «voiture numéro 7» de 1923, déjà restaurée et terminée, et la «voiture numéro 12» de 1966.

Et quelle est la suite? Eh bien, le 1er octobre 2018, Baselland Transport AG a mis le dépôt de Rodersorf à la disposition de l’association. Une remise d’exposition y sera désormais installée, relatant l’histoire du BTB jusqu’en 1984. A une date ultérieure, l’extension, construite en 1966, sera démantelée et la remise apparaîtra dans sa nouvelle splendeur d’antan dans le style classique des bâtiments du Sundgau. Nous ferons un rapport à ce sujet.

Rédaction: Margrit Balmer