Édition pour les Romands

Conduit pour vous : Suzuki Across Compact Top 4x4 Hybrid

Les arrondis appartiennent au passé : les nombreuses arêtes et lignes confèrent au Suzuki Across un look de SUV réussi.

• Les arrondis appartiennent au passé : les nombreuses arêtes et lignes confèrent au Suzuki Across un look de SUV réussi. Les arrondis appartiennent au passé : les nombreuses arêtes et lignes confèrent au Suzuki Across un look de SUV réussi.
• Les larges montants de toit arrière limitent quelque peu la visibilité lorsqu’on regarde en biais vers l’arrière. Les larges montants de toit arrière limitent quelque peu la visibilité lorsqu’on regarde en biais vers l’arrière.
• Sur le marché, l’Across est en concurrence non seulement avec sa sœur jumelle, le Toyota RAV4, mais aussi avec l’Audi Q5, la BMW X3, la Seat Tarraco, la Skoda Kodiaq et le VW Tiguan. Sur le marché, l’Across est en concurrence non seulement avec sa sœur jumelle, le Toyota RAV4, mais aussi avec l’Audi Q5, la BMW X3, la Seat Tarraco, la Skoda Kodiaq et le VW Tiguan.
• L’avant de la Suzuki Across, modifié par rapport à celui du Toyota RAV4, avec ses phares étroits et son grand « S », lui va très bien. L’avant de la Suzuki Across, modifié par rapport à celui du Toyota RAV4, avec ses phares étroits et son grand « S », lui va très bien.
• Dans l’Across, il y a tout, sauf un manque de place : chargé jusqu’au toit, le coffre peut accueillir 1604 litres de bagages. Dans l’Across, il y a tout, sauf un manque de place : chargé jusqu’au toit, le coffre peut accueillir 1604 litres de bagages.
• Ambiance agréable : l’Across dispose d’un affichage personnalisable des instruments et d’un écran avec système de navigation et connexion sans fil pour smartphone. Ambiance agréable : l’Across dispose d’un affichage personnalisable des instruments et d’un écran avec système de navigation et connexion sans fil pour smartphone.
• Il n’y a rien à redire : on est bien assis derrière le volant. Les sièges confortables offrent un bon maintien latéral. Il n’y a rien à redire : on est bien assis derrière le volant. Les sièges confortables offrent un bon maintien latéral.
• Tout est parfait : à l’arrière, on est également confortablement installé, il y a beaucoup de place, les sièges sont chauffants et des dossiers réglables. Tout est parfait : à l’arrière, on est également confortablement installé, il y a beaucoup de place, les sièges sont chauffants et des dossiers réglables.
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Par Heinz Schneider (texte et photos)

Saviez-vous que . . . Suzuki ne construit pas seulement des voitures petites et compactes, mais que le constructeur japonais propose également un SUV de taille moyenne de 4,64 mètres de long ? Non ? Alors vous partagez cette lacune avec de nombreuses autres personnes de notre entourage auxquelles nous avons posé la question.

Ce SUV, appelé Across, fait partie de la gamme Suzuki depuis quatre ans et est effectivement une voiture intéressante et de bonne qualité. Ce qui n’est pas surprenant, car il s’agit en fait d’une Toyota RAV4, reprise presque à l’identique par Suzuki. Une bonne affaire, après tout, puisque les professionnels de Toyota-City construisent depuis des décennies des SUV compétitifs, avec quatre roues motrices et tout le tralala. Et surtout des modèles dotés de la technologie hybride, ce qui manquait à Suzuki dans sa propre gamme, mais qui est indispensable compte tenu de la consommation de flotte et des pénalités exorbitantes qui en découlent.

L’Across est uniquement disponible en version hybride rechargeable (le RAV4 est également disponible en version hybride intégral, sans prise). Il est doté d’un moteur essence de 2,5 litres, d’une transmission automatique à variation continue (E-CVT), de deux moteurs électriques ainsi que de la version d’équipement « Compact Top ». Vendu au prix d’environ 57 000 francs – une somme inhabituellement élevée pour les clients de Suzuki – ce véhicule est le plus cher de la gamme. Cela se reflète peut-être sur le front des ventes : En 2023 et 2024, 253 unités de l’Across ont été vendues, soit dix fois moins que le Toyota RAV4 (avec 961 PHEV).

Cependant, l’équipement de l’Across est presque complet. Pratiquement tous les systèmes d’assistance, la caméra de recul, le chauffage des sièges et les capteurs de stationnement avant/arrière, la climatisation automatique à deux zones, le régulateur de vitesse adaptatif et les phares à LED sont tous inclus (à l’exception du réglage en hauteur du siège passager). La liste des options comprend quelques gadgets comme la peinture métallisée pour 790 francs, l’extension de garantie (4e et 5e année) pour 410 ou 700 francs ou l’attelage amovible (1500.–).

En prenant place derrière le volant, nous constatons que l’ambiance est réussie, et que l’on s’y sent tout aussi bien que dans un RAV4. Seule différence : l’emblème Suzuki sur le volant. Sinon, tout nous paraît familier, y compris l’affichage d’instruments de 12,3 pouces qui fonctionne parfaitement et qui peut être personnalisé, ou encore l’écran de 10,5 pouces avec système de navigation et connexion sans fil pour smartphone.

Le SUV se met en mouvement grâce à la combinaison d’entraînement avec un moteur à essence et deux moteurs électriques. L’un est situé sur le carter de transmission à engrenage planétaire à commande électronique, l’autre de 54 ch sur l’essieu arrière. Et ça déménage : les 306 ch du système permettent au véhicule de près de deux tonnes de démarrer en douceur, grâce à la transmission intégrale, sans perte de traction. En montée, la conduite devient un peu plus difficile, et le bruit aussi, à cause de la transmission automatique à variation continue. Sur l’autoroute, en revanche, la Suzuki se révèle être une voiture de tourisme confortable : le châssis bien réglé, l’espace exemplaire et la direction agréable y contribuent.

Nous avons testé l’Across en mars, un mois où le thermomètre peut encore facilement afficher des valeurs en dessous de 0 degrés à 1400 mètres d’altitude, là où se trouve le siège de carwing. Et il faisait effectivement froid. Mais cela n’a étonnamment guère affecté l’autonomie en mode électrique pur (mode EV), qui n’a que très peu diminué malgré les températures négatives. Cependant, les quelque 75 kilomètres aller-retour entre la rédaction à Surcuolm et Coire n’ont pas pu être parcourus en mode EV, car la monté au retour a consommé trop d’énergie.

Sinon, l’Across est montré sous son meilleur jour sur l’« Alp » : même dans la neige, il n’a guère eu de problème de traction. Le chauffage des sièges à l’avant et à l’arrière, le chauffage du volant et celui du pare-brise ont bien fonctionné. De plus, le véhicule dispose d’une pompe à chaleur qui permet de préchauffer l’habitable. Ce qui nous amène à proposer d’élever l’Across au rang de « Roi des montagnes ».