Édition pour les Romands

Conduite pour vous : Renault Espace Iconic Hybride 200

Un air de famille : avec ses phares étroits et sa face avant caractéristique, l’Espace rappelle ses sœurs Austral et Megane.

• Un air de famille : avec ses phares étroits et sa face avant caractéristique, l’Espace rappelle ses sœurs Austral et Megane. Un air de famille : avec ses phares étroits et sa face avant caractéristique, l’Espace rappelle ses sœurs Austral et Megane.
• Avantage de l’Espace : avec sa longueur extérieure de 4,72 mètres, le SUV offre beaucoup de place dans la première et la deuxième rangée de sièges coulissants. Avantage de l’Espace : avec sa longueur extérieure de 4,72 mètres, le SUV offre beaucoup de place dans la première et la deuxième rangée de sièges coulissants.
• Les vitres étroites sur les côtés et à l’arrière limitent quelque peu la visibilité. Les vitres étroites sur les côtés et à l’arrière limitent quelque peu la visibilité.
• Bien résolu : les phares adaptatifs à LED modifient le faisceau lumineux et fonction de la situation du trafic en sens inverse. Bien résolu : les phares adaptatifs à LED modifient le faisceau lumineux et fonction de la situation du trafic en sens inverse.
• Généreux : en version cinq places, le coffre peut contenir 581 litres, en version sept places, le volume se réduit à 159 litres. Généreux : en version cinq places, le coffre peut contenir 581 litres, en version sept places, le volume se réduit à 159 litres.
• Surprenant : le levier des vitesses derrière le volant, le panel des instruments avec un écran d’info-divertissement en format portrait, le levier de commande inutile muni d’une station de recharge pour les téléphones portables. Surprenant : le levier des vitesses derrière le volant, le panel des instruments avec un écran d’info-divertissement en format portrait, le levier de commande inutile muni d’une station de recharge pour les téléphones portables.
• La deuxième rangée offre beaucoup d’espace. Elle peut être divisée et déplacée dans le sens de la longueur et est munie de dossiers réglables. La deuxième rangée offre beaucoup d’espace. Elle peut être divisée et déplacée dans le sens de la longueur et est munie de dossiers réglables.
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Par Heinz Schneider (texte) et Dennis Mario Schneider (photos)

Je m’en souviens très bien. C’était le printemps 1984 – et je travaillais à la rédaction d’un quotidien. J’étais marié, jeune père de deux enfants en bas âge et propriétaire d’un grand chien St-Bernard. Nous avions donc besoin d’une voiture familiale plutôt volumineuse, notamment parce qu’en tant qu’amateur de batterie, je devais aussi transporter des instruments de musique.

C’est précisément dans cette phase de ma vie que le monospace de Renault, appelé Espace, est arrivé. Son nom est déjà un programme en soi, puisqu’il est synonyme de beaucoup de place. C’est exactement ce que nous attendions d’une voiture familiale. Elle était tout simplement géniale, avec son look avant-gardiste, son caractère et, en plus, ses sièges qui pouvaient être retirés individuellement. J’étais impressionné : c’est le genre de van familial que je voulais. Mais comment le financer ? Impossible, j’en étais donc resté à un break traditionnel, qui était moins cher.

Aujourd’hui, presque 40 ans plus tard, l’Espace de la sixième génération de modèles est devant notre maison – mais « seulement » en tant que voiture d’essai dans la version la plus chère « Iconic E-Tech Hybrid ». Elle n’a rien perdu de son esthétique. En revanche, elle a perdu un minimum d’espace et un peu de son statut de rareté conceptuelle de l’époque. En effet, il ne s’agit plus d’un monospace familial à transmission intégrale, mais d’un SUV à traction avant offrant beaucoup de place en rangs 1 et 2. Ce dernier peut être rabattu en deux parties. En plus, les deux éléments peuvent être déplacés longitudinalement de 22 centimètres indépendamment l’un de l’autre. Une troisième banquette est disponible en option, mais ne devrait être destinée qu’aux enfants puisqu’elle n’offre que peu de place pour la tête et entrave les entrées et sorties du véhicule.

« Notre » Espace est dotée de la technologie hybride, composée d’un trois cylindres turbo essence de 1,2 litre et de deux moteurs électriques. Le moteur de 68 cv assiste la conduite et puise son énergie d’une batterie de 1,7 kWh, tandis que celui de 25 cv fait office de générateur de démarrage du moteur à essence et agit sur le changement de vitesse électrique. Les avantages de cette combinaison : premièrement une propulsion suffisante à tout moment, deuxièmement une batterie qui se recharge d’elle-même au freinage et au relâchement de l’accélérateur, son intensité pouvant être réglée à l’aide des palettes au volant, et finalement la faible consommation d’essence que nous avons pu constater.

Dans ce contexte, Renault préconise une autonomie de 1100 kilomètres avec 55 litres d’essence, une conduite en ville à 80% électrique maximum et une économie de carburant de 40%. Nous ne pouvons pas confirmer ces données, mais au moins le fait que notre voiture de test s’est contentée de 5,0 litres d’essence en plaine. En montagne, la consommation est montée à six ou sept litres, selon le mode de conduite. Ce qui nous gênait étaient les bruits d’air et de roulement ainsi que les sons émis lors des décélérations (seraient-ils à attribuer à la récupération d’énergie ?). En revanche, la suspension ferme et néanmoins conçue pour le confort nous a convaincu.

Au niveau du prix du SUV, Renault n’a rien à se reprocher. La version hybride de base « Techno » est disponible à partir de 44 300 francs. Notre modèle d’essai « Iconic » au prix de 49 100 francs était muni des systèmes d’aide à la conduite courants comme le régulateur de vitesse, l’assistant de maintien de la voie, l’assistant de freinage d’urgence automatique avec détection des piétons et des cyclistes, l’aide au stationnement ou encore l’avertisseur de distance de sécurité. Également à bord : la caméra à 360 degrés, l’éclairage d’ambiance, le bandeau lumineux entièrement à LED avec effet 3D, les feux arrière à LED et l’assistant des phares. L’affichage tête haute installé dans la voiture de test coûte 650 francs et le toit panoramique 1200 francs.

Pour finir, voici les trois choses qui nous ont particulièrement plu et agréablement surpris dans l’Espace de l’édition 2023 : L’habitacle, qui est aménagé de manière élégante, les équipements de confort comme l’éclairage d’ambiance, le cuir blanc, les surpiqûres et les inserts en aluminium de haute qualité et finalement la direction efficace de l’essieu arrière. Elle rend le SUV de 4,72 mètres de long étonnamment maniable et facilite les déplacements dans les centres-villes. Chapeau !

Mais c’est un vendredi soir de novembre que nous avons eu un véritable coup de cœur pour ce modèle français : sous une forte tempête de neige, la voiture à traction avant a remonté stoïquement et imperturbablement la route enneigée de Coire à Flims, laissant derrière elle au moins dix véhicules qui ont dû capituler devant la neige et se garer sur le bas-côté de la chaussée. Nous ne nous attendons nullement à un tel exploit de la part de ce van à traction.