Édition pour les Romands

Conduit pour vous : KGM SsangYong Torres 1.5 GDI 4x4

Seulement suggérés : les œillets d’arrimage sur le capot ne sont qu’une plaisanterie – sur les vrais véhicules tout-terrain, ils sont réels.

• Seulement suggérés : les œillets d’arrimage sur le capot ne sont qu’une plaisanterie – sur les vrais véhicules tout-terrain, ils sont réels. Seulement suggérés : les œillets d’arrimage sur le capot ne sont qu’une plaisanterie – sur les vrais véhicules tout-terrain, ils sont réels.
• Il a l’air assez robuste : avec ses six barres verticales, ses phares tridimensionnels et sa calandre en nid d’abeille. Il a l’air assez robuste : avec ses six barres verticales, ses phares tridimensionnels et sa calandre en nid d’abeille.
• La troisième barre de toit (montant C) au look alu est une particularité optique du Torres. La troisième barre de toit (montant C) au look alu est une particularité optique du Torres.
• Pour la sécurité : Les phares automatiques, le frein d’urgence, de nombreux avertisseurs (trafic transversal, « angle mort », maintien de la voie) ainsi que le démarrage en côte et en descente. Pour la sécurité : Les phares automatiques, le frein d’urgence, de nombreux avertisseurs (trafic transversal, « angle mort », maintien de la voie) ainsi que le démarrage en côte et en descente.
• Typique du Torres : les feux arrière à LED et le hayon qui s’ouvre vers le haut, malgré la poignée de porte latérale, avec un bac de roue de secours suggéré. Typique du Torres : les feux arrière à LED et le hayon qui s’ouvre vers le haut, malgré la poignée de porte latérale, avec un bac de roue de secours suggéré.
• Pouvant accueillir 703 à 1662 litres, le coffre du Torres peut transporter les bagages d’une famille nombreuse. Pouvant accueillir 703 à 1662 litres, le coffre du Torres peut transporter les bagages d’une famille nombreuse.
• L’écran tactile (9 pouces) encadré par six touches permet de sélectionner les différents points du menu. A l’intérieur, l’ambiance est marquée par le cuir brun, les lignes horizontales et le cockpit numérique plat. L’écran tactile (9 pouces) encadré par six touches permet de sélectionner les différents points du menu. A l’intérieur, l’ambiance est marquée par le cuir brun, les lignes horizontales et le cockpit numérique plat.
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Par Heinz Schneider (texte et photos)

Il n’y a guère de marque automobile qui ait été aussi souvent confrontée à des changements de propriétaire et de direction que « SsangYong », fondée en 1954. Autrefois partenaire technologique de Mercedes, puis filiale de Daewoo et du plus grand producteur chinois SAIC, le quatrième constructeur automobile coréen est officiellement passé en février 2011 sous le giron du géant indien « Mahindra & Mahindra Limited ». Mais une fois de plus, le succès à long terme n’a pas eu lieu, de sorte que SsangYong a dû déposer le bilan en décembre 2020. De plus, après l’échec de la reprise d’un consortium dirigé par « Edison Motors », SsangYong a passé aux mains du « Groupe KG » en septembre 2022.

L’entreprise sud-coréenne détient 19 filiales, qui sont actives dans différent secteurs tels que la chimie, l’acier, l’énergie, l’informatique et les médias. Le rachat de la marque s’est accompagné d’un changement de nom : Dès le 22 mars 2023, « SsangYoung » apparaît sous la nouvelle sous-marque « KG Mobility », en abrégé « KGM ». Toutefois, « SsangYong » n’a pas encore définitivement disparu : Sur les canaux de communication officiels comme le site web, l’ancienne dénomination figure toujours à côté de « KG Mobility ».

Mais cette fois-ci, tout devrait être différent, car « SsangYong », respectivement « KGM » veut assortir sa gamme de modèles de quatre voitures électriques. Parmi elles figure le robuste SUV de classe moyenne « Torres EVX » que nous venons de tester dans sa version à moteur essence turbo de 1,5 litre. Ce modèle devra s’affirmer sur le marché face à des concurrents tels que Kia, Sorento, Renault Austral, Toyota RAV4 ou Skoda Kodiaq.

Côté propulsion, il n’y a pratiquement rien à redire. Le moteur turbo et la boîte automatique à six rapports sont bien accordés, et les 163 cv (280 Nm) font avancer le 4x4 de plus de 1,6 tonne de manière souveraine, et en mode « hiver », dans la neige profonde, même sans effort. De plus, le conducteur a le choix entre les deux autres modes « Normal » et « Sport ». Les passagers sont confortablement installés à l’avant comme à l’arrière et disposent de suffisamment d’espace pour les jambes et la tête. A propos consommation, la règle est presque toujours la même : en plaine et en conduisant avec retenue, nous sommes restés juste en dessous des 9,1 litres annoncés par l’usine, mais nous les avons dépassés dans l’Oberland des Grisons, qui compte de nombreux virages et montées.

Le prix de notre véhicule d’essai dans la version d’équipement « 1st Edition » nous paraît une bonne affaire. Il coûte exactement 47 790 francs, y compris la transmission intégrale, la boîte automatique à six rapports, l’intérieur en cuir marron et la peinture métallisée (Forest Green ou Platinum Grey). Une offre extrêmement équitable, d’autant plus si l’on regarde de plus près l’équipement de série proposé et livré d’usine, qui comprend : le cockpit numérique, la climatisation automatique, les aides au stationnement (avant/arrière), le volant en cuir chauffant, réglable en hauteur et en profondeur, la caméra de recul, les stores pare-soleil à l’arrière ou encore l’éclairage d’ambiance.

Venons-en rapidement à l’esthétique. A première vue, on pourrait en effet penser que le Torres, avec son look robuste, fait partie des tout-terrains les plus résistants. C’est en effet l’impression qu’il donne avec ses énormes roues de 20 pouces, sa calandre verticale et ses six barres verticales genre Jeep, ses bas de caisse latéraux et sa protection anti-encastrement (feinte). Mais tout cela n’est que de la frime. Il lui manque des ingrédients comme les blocages de différentiel ou la boîte de réduction qui permettraient une conduite aventureuse hors des chemins battus. Le Torres, doté d’une traction intégrale, est avant tout conçu pour rouler dans la neige profonde et la boue ainsi que sur les routes de campagne et les autoroutes. Il est fait pour cela, il s’y sent bien – tout comme ses occupants.