Édition pour les Romands

Conduit pour vous : Hyundai Kona 1.6 T-GDi N Line 4WD

Caractéristique particulière : le bandeau lumineux à LED à l’avant (et à l’arrière).

• Caractéristique particulière : le bandeau lumineux à LED à l’avant (et à l’arrière). Caractéristique particulière : le bandeau lumineux à LED à l’avant (et à l’arrière).
• Look sportif : le Kona dans sa version sport « N Line » est très bien accueilli par le public. Look sportif : le Kona dans sa version sport « N Line » est très bien accueilli par le public.
• 466 à 1300 litres de volume de coffre – le Kona peut emporter beaucoup de bagages. Le hayon arrière est pratique : il s’ouvre automatiquement. 466 à 1300 litres de volume de coffre – le Kona peut emporter beaucoup de bagages. Le hayon arrière est pratique : il s’ouvre automatiquement.
• Cockpit moderne avec compteur numérique et écran tactile. L’ambiance est égayée par des filets et des coutures rouges. Cockpit moderne avec compteur numérique et écran tactile. L’ambiance est égayée par des filets et des coutures rouges.
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Par Heinz Schneider (texte) et Mario Schneider (photos)

Est-ce que je me trompe ou – contrairement aux exigences des politiciens européens – les constructeurs automobiles lancent-ils vraiment de nouveau plus de voitures neuves sur le marché, avec des moteurs à essence et diesel ? Il semblerait que c’est le cas, par exemple, chez Hyundai : les Coréens sortent le Kona, dont la conception a été entièrement revue, et qui est également disponible en version turbo-essence avec la transmission intégrale de série. Une très bonne décision, comme nous l’avons constaté lors d’un essai approfondi du modèle « 1.6 T-GDi N Line ».

Cette version thermique nous paraît très réussie. Son émission sonore à l’arrêt est agréable et encore davantage lors de l’accélération et en conduite. Le SUV compact, sportif et agile, passe de 0 à 100 km/h en huit secondes environ. Il est soutenu par une traction optimale grâce à la technique 4x4 et à la boîte à double embrayage à sept rapports qui change de vitesse en douceur. Le Kona, doté d’une suspension au réglage ferme mais confortable, adhère à la route de manière exemplaire. En outre, il dispose de différents modes de conduite (Sport, Terrain, Eco) – un détail rare dans cette catégorie. D’autre part, le pare-brise à double isolation et les tapis isolants supplémentaires absorbent efficacement les bruits extérieurs et rendent l’habitacle très silencieux. Et, ce qui est particulièrement frappant : rien ne craque, grésille ou grince.

En ce qui concerne la tarification de Hyundai, les avis n’étaient pas toujours unanimes. Certains pensent que la part de plastique dans l’habitacle est trop importante par rapport aux quelques 50 000 francs demandés et que les nombreux rangements pour les clés, l’ouverture du garage, etc. devraient être recouverts de feutre ou d’un matériau similaire pour éviter des bruits lorsqu’on prend les virages. Nous ne partageons pas cet avis en tenant compte de l’ampleur de l’équipement, qui inclut entre autres : la transmission intégrale, le toit ouvrant, le cockpit numérique, les sièges sport avant et arrière chauffants en Alcantara (et ventilés à l’avant), l’aide au stationnement et à la sortie du parking avec télécommande, les phares automatiques à LED, le système de navigation et bien plus encore. A cela s’ajoute l’une ou l’autre solution raffinée : par exemple, l’enclenchement et le déclenchement automatique de la ventilation à l’entrée et à la sortie des tunnels. C’est une bonne chose. Et comme le levier de sélection des vitesses se trouve désormais à droite du volant, il y a beaucoup plus de place dans la console centrale.

Comme c’est le cas dans toutes les voitures modernes, le Kona sonne presque toutes les minutes si le conducteur ne se comporte pas « conformément à la loi ». En plus de l’avertissement acoustique, les « infractions » sont représentées visuellement – par exemple, un rappel affichant une tasse de café clignote dans le compte-tours si une pause s’impose. Lorsque l’on regarde la radio, un œil inséré appelle à plus d’attention, tandis qu’un panneau de vitesse rouge avertit en cas de dépassement de la vitesse autorisée, à raison d’un kilomètre par heure. Dans le Kona, on peut y remédier : Une configuration individuelle dans le menu permet de faire disparaître tous les avertissements ou seulement certains d’entre eux.

D’un point de vue optique, l’équipe de designers autour de Luc Donckerwolke (anciennement 16 ans dans le groupe VW) a réalisé un travail très créatif. Les nombreuses réactions positives que nous avons remarqué devant les centres commerciaux ou à la station-service le confirment. Tout le monde est d’accord : par rapport à son prédécesseur, le Kona de deuxième génération n’a pas seulement gagné en taille et en format, il est aussi devenu plus mûr et beaucoup plus moderne. De plus, son caractère plus sportif nous a bien plu.