Édition pour les Romands

Séance «après-le-travail» en suisse orientale

 

Le «After Work Talk» est en bonne voie de s’établir avec toutes les sections et leurs membres. C’est également le cas en Suisse orientale où la manifestation a eu lieu récemment dans les locaux de Larag AG à Wil (SG) en présence d’une trentaine d’intéressés. Bien que les sujets locaux aient dû être reportés en raison de l’absence de l’orateur et modérateur pour cause de maladie, beaucoup de sujets intéressants ont pu être abordés.

 

Bruno Moser, représentant commercial et directeur général adjoint du siège de «carrosserie suisse» à Zofingue (AG), a donné des informations sur les mesures de marketing prévues par l’association et les nouvelles campagnes, incluant également la publicité au cinéma, pour attirer l’attention sur le travail de la carrosserie moyennant des slogans accrocheurs, par exemple «De la malchance à la chance», «Du défaut à la perfection», «Du malheur au bonheur», accompagnés d’un sous-titrage du genre «Des dommages aux vitres, tôles ou peintures? – directement chez le carrossier!» Le but de cette campagne serait d’inciter les automobilistes accidentés à s’adresser directement chez le professionnel pour la remise en état de son véhicule.

 

Angelo Miraglia, responsable de la formation professionnelle, a présenté l’apprentissage de trois ans du métier de carrossier/ère-réparateur/trice (CFC) qui débutera en 2021. Objectif: les carrossiers/ères-réparateurs/trices doivent pouvoir se déplacer dans l’entreprise de manière polyvalente et être capables de travailler de manière flexible entre l’atelier de tôlerie et celui de la peinture. Bien qu’ils n’effectuent pas de travaux structurels sur les véhicules – ce qui exclut d’emblée le remplacement des seuils ou des côtés latéraux – ils seront néanmoins en mesure d’entreprendre des travaux de démontage et de montage, de débosselage ou de réparation aux vitres. Les carrossiers/ères-réparateurs/trices devront satisfaire aux 70% des exigences imposées aux carrossiers/ères-tôliers/ères. S’ils le souhaitent, ils peuvent compléter leur formation pour devenir carrossier/ère-tôlier/ère ou carrossier/ère-peintre en poursuivant un apprentissage supplémentaire de deux ans. Ces possibilités et la théorie, selon laquelle les cours de formation de trois et quatre ans sont en concurrence les uns avec les autres, ont alimenté de grandes discussions qui, par ailleurs, se sont poursuivies pendant «L’apéro riche» (Apéro dinatoire), qui a clôturé la soirée.

 Rédaction : Margrit Balmer