Édition pour les Romands

«Ou en suis-je»? Des «carrossiers/ères-tôliers/ères» répètent pour l’examen final

Coup d’œil dans l’atelier: Les futurs carrossiers-tôliers pendant leur évaluation.

• Coup d’œil dans l’atelier: Les futurs carrossiers-tôliers pendant leur évaluation. Coup d’œil dans l’atelier: Les futurs carrossiers-tôliers pendant leur évaluation.
• Assembler, souder, visser, débosseler: pour les carrossiers, tout tourne autour d’une aile de voiture comme celle-ci. Assembler, souder, visser, débosseler: pour les carrossiers, tout tourne autour d’une aile de voiture comme celle-ci.
• Luciano Poppi (à gauche) et Gaudenz Goray: les responsables du cours d’un jour et demi. Luciano Poppi (à gauche) et Gaudenz Goray: les responsables du cours d’un jour et demi.
• Fait jaillir les étincelles: Golaku Rejhan de l’entreprise Eigenmann à Urdorf (ZH). Fait jaillir les étincelles: Golaku Rejhan de l’entreprise Eigenmann à Urdorf (ZH).
• S’entraîne au bordage de la tôle: Rilind Ramadani de la Carrosserie Aeschlimann à Dällikon (ZH). S’entraîne au bordage de la tôle: Rilind Ramadani de la Carrosserie Aeschlimann à Dällikon (ZH).
• Le bordage avec une machine à moulurer demande de l’habileté: Oliver Kiss (Auto Dünki AG, Neftenbach ZH) en plein travail. Le bordage avec une machine à moulurer demande de l’habileté: Oliver Kiss (Auto Dünki AG, Neftenbach ZH) en plein travail.
• Attention, concentration maximale, c’est parti: Pascal Jérôme Nater (Emil Frey, Schlieren) . . . Attention, concentration maximale, c’est parti: Pascal Jérôme Nater (Emil Frey, Schlieren) . . .
• . . . et son collègue mettent tout en œuvre pour que le longeron soit parfaitement poncé. . . . et son collègue mettent tout en œuvre pour que le longeron soit parfaitement poncé.
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Par Heinz Schneider (texte et photos)

Nouvelle idée, nouveau bloc d’enseignement: à l’Ecole technique suisse de Winterthour (STFW), 50 carrossiers/ères-tôliers/ères en troisième année d’apprentissage font actuellement un bilan de leurs connaissances professionnelles. Ainsi, lors d’un cours d’un jour et demi, les apprentis – répartis en quatre classes par l’«Association de formation du nord-est de la Suisse» (NOS = GR, SG, TG, ZH) – apprennent à connaître les défis et les obstacles qu’ils devront surmonter dans un an à l’occasion de l’examen final.

Le programme d’entraînement de la «STFW» comprend notamment la réalisation d’opérations complexes, la lecture correcte et pas à pas d’un plan de fabrication ou la capacité à prendre les bonnes décisions sous la pression du temps. Parallèlement, quelques techniques de base telles que l’assemblage, le soudage, le montage, le ponçage ou le vissage doivent encore être améliorés. Un longeron et une aile sont mis à disposition, sur lesquels des réparations par sections, des travaux de tôlerie ainsi que des travaux d’assemblage et de débosselage doivent être effectués.

Il est clair que les responsables de l’école espèrent que cet enseignement par blocs, organisé pour la première fois à Winterthour, permettra aux apprentis d’obtenir de meilleures notes finales. En effet, ces derniers ont encore un an pour combler leurs éventuelles lacunes et s’améliorer là où c’est nécessaire.

On espère en outre que ce cours aura un autre effet secondaire appréciable: qu’il permette de faire ressortir les talents. «Nous nous attendons à pouvoir faire connaissance par ce biais l’un ou l’autre professionnel qui a envie de participer au championnat régional», nous confie Luciano Poppi, enseignant spécialisé dans les métiers de la carrosserie à la «STFW». Il officie actuellement en tant que responsable du cours, mais se partage le travail avec Gaudez Coray, qui apporte son soutien dans le déroulement de la journée et dans l’attribution des notes. Un rôle taillé sur mesure pour cet expert et ancien président de la NOS.