Édition pour les Romands

Conduit pour vous : Subaru Crosstrek 2.0 e-Boxer Luxury

Prédécesseur et successeur : l’avant du Crosstrek (à gauche) se caractérise par des phares étroits, une barre transversale et une calandre abaissée.

• Prédécesseur et successeur : l’avant du Crosstrek (à gauche) se caractérise par des phares étroits, une barre transversale et une calandre abaissée. Prédécesseur et successeur : l’avant du Crosstrek (à gauche) se caractérise par des phares étroits, une barre transversale et une calandre abaissée.
• La forme de base du « Crosstrek » et du « XV » est restée la même. La garde au sol des deux modèles mesure 22 cm. La forme de base du « Crosstrek » et du « XV » est restée la même. La garde au sol des deux modèles mesure 22 cm.
• Travail de détail : à l’arrière du nouveau venu, la forme des unités d’éclairage ainsi que celle des feux antibrouillards et de leurs encadrements a été modifiée. Travail de détail : à l’arrière du nouveau venu, la forme des unités d’éclairage ainsi que celle des feux antibrouillards et de leurs encadrements a été modifiée.
• La transmission de la force motrice est assurée aussi bien chez le « Crosstrek » (ici sur la photo) que chez . . . La transmission de la force motrice est assurée aussi bien chez le « Crosstrek » (ici sur la photo) que chez . . .
• . . . son prédécesseur, le « XV », par la boîte automatique à variation continue Lineartronic. . . . son prédécesseur, le « XV », par la boîte automatique à variation continue Lineartronic.
• Dans le « Crosstrek », l’écran tactile central (11,6 pouces) se commande de manière intuitive, comme un smartphone. Dans le « Crosstrek », l’écran tactile central (11,6 pouces) se commande de manière intuitive, comme un smartphone.
• Le « Crosstrek » n’a pas de système de recharge inductif. En revanche, il est équipé de sièges très confortables et adaptés aux longs trajets. Le « Crosstrek » n’a pas de système de recharge inductif. En revanche, il est équipé de sièges très confortables et adaptés aux longs trajets.
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Par Heinz Schneider (texte) et Dennis Mario Schneider (photos)

Revaloriser un best-seller automobile millionnaire et éventuellement le lancer sur le marché dans un nouvel habit de tôle est un défi pour chaque constructeur. « Jusqu’où peut-on aller avec les modifications optiques ? » « Qu’est-ce que le client apprécie ? » « Dans quels domaines souhaiterait-il des améliorations et quels sont les points qu’il aimerait conserver ? » Ce ne sont que trois des nombreuses questions que se posent les ingénieurs, designers et techniciens avant de relancer une série qui connaît un grand succès depuis des années.

Les concepteurs de Subaru étaient également confrontés à ce challenge lorsqu’ils se sont attaqués à la troisième génération du modèle « XV ». Car le SUV crossover compact du constructeur japonais, disponible en Suisse depuis 2012, représente depuis toujours environ 40% de l’ensemble des ventes européennes. Dans ce contexte, la prudence et la retenue sont donc de mise, chaque client doit être satisfait.

Disons-le tout de suite : Le résultat est réussi, les modifications apportées au « XV » sont moindres, mais importantes. Toutefois, la voiture ne s’appelle plus « XV », mais « Crosstrek ». Et son prix a augmenté de quelques centaines de dollars.

Du point de vue optique, les détails les plus frappants se remarquent à l’arrière. Par exemple, la forme des unités d’éclairage arrière ainsi que celle des antibrouillards et de leur encadrement a été modifiée. Le nouveau modèle est-il plus beau ? C’est une question d’appréciation, le modèle précédent était lui aussi bien fait, mais simplement différent (voir la galerie de photos). Dans l’ensemble, le Crosstrek paraît un peu plus affiné, plus léger – et plus moderne à l’avant. La forme arrondie des feux antibrouillards et la barre qui traverse la calandre noire lui vont vraiment bien. Le Crosstrek est disponible dans les versions d’équipement Advantage, Swiss Plus et Luxury à partir de 37 400 francs. Notre voiture de test était équipée du pack Luxury. Par rapport à la version Swiss Plus, elle marque des points supplémentaires grâce à un intérieur en cuir et un toit coulissant/relevable électrique en verre. Son prix : 42 400 francs.

La nouveauté est la plate-forme dite « globale », sur laquelle se basent de nombreuses nouvelles Subaru. Elle promet une plus grande rigidité en torsion, une meilleure maniabilité, une plus grande stabilité et un meilleur confort de conduite. Nous y souscrivons : par rapport au « XV », le « Crosstrek » convainc par une conduite plus confortable. En outre, son niveau de bruit et de vibrations a été abaissé.

La sécurité est assurée par une panoplie de systèmes d’assistance, parmi lesquels figurent dix fonctions Eyesight optimisées ou nouvelles. Dommage que le 4x4, très apprécié dans le froid de l’Oberland des Grisons, n’ait toujours pas de volant chauffant et que, contrairement à celui de son grand frère « Outback », il ne puisse pas être commandé au moyen de palettes – und gadget que l’on utilise volontiers dans les descentes. En revanche, le commutateur « SI Drive » permet d’adapter la caractéristique du moteur aux préférences personnelles de chacun : à cet effet, les deux modes de conduite « I » (Intelligent) et « S » (Sport) sont disponibles.

La traction 4x4 permanente symétrique ainsi que le système d’assistance à la traction intégrale X-Mode ont bien sûr été conservés : Grâce à quelques ajustements, la traction en marche arrière a été améliorée. Toujours à bord : Le moteur à essence deux litres Boxer (136 cv) entièrement revisité, et le moteur synchrone AC à aimant permanent (16,7 cv) qui lui est associé. Ce dernier aide au démarrage et fonctionne brièvement en mode purement électrique lorsqu’on roule à basse vitesse. Ainsi équipé, le « Crosstrek » n’est pas une fusée, mais sa propulsion est silencieuse et agréable.

Dans l’habitacle, on se sent vite à l’aise. Un peu de chrome - par exemple sur les poignées de porte, le volant, le tableau de bord et autour du levier de vitesses automatique - contribue à l’esthétique. L’écran tactile Full HD (11,6 pouces) du système d’info-divertissement fait office d’élément de commande central : outre une intégration sans fils des smartphones (Apple, Car Play, Android Auto), la Japonaise compacte dispose d’une navigation améliorée avec fonction de recherche intégrée (What3words). Celle-ci n’a pas besoin d’adresse lors de la saisie, trois mots suffisent pour lancer la navigation vers la destination. De plus, l’écran peut être verrouillé à l’aide d’un code pin, ce qui exclut tout accès non autorisé. Si le véhicule quitte une zone prédéfinie, le propriétaire est immédiatement averti via son smartphone. Un vol – qui ne n’étonnerait personne, vu le potentiel du nouveau « Crosstrek » – peut ainsi être évité.

Rédaction : Margrit Balmer