Édition pour les Romands

Conduite pour vous : Fiat 600e La Prima

Bien joué : la petite italienne convainc par une bonne isolation. Les bruits de vent et de roulement sont à peine perceptibles.

• Bien joué : la petite italienne convainc par une bonne isolation. Les bruits de vent et de roulement sont à peine perceptibles. Bien joué : la petite italienne convainc par une bonne isolation. Les bruits de vent et de roulement sont à peine perceptibles.
• Superbe, mais coûte 900 francs de plus : la peinture verte, appelée « Sea of Italy ». Superbe, mais coûte 900 francs de plus : la peinture verte, appelée « Sea of Italy ».
• Facteur de sympathie élevé : celui qui trouve l’avant avec les yeux globuleux enfantin et toute la carrosserie . . . Facteur de sympathie élevé : celui qui trouve l’avant avec les yeux globuleux enfantin et toute la carrosserie . . .
• . . . jusqu’à l’arrière sympathique, ne se trompe. Nous voyons certaines similitudes avec la Mini. . . . jusqu’à l’arrière sympathique, ne se trompe. Nous voyons certaines similitudes avec la Mini.
• Détail ludique : encastrée dans les ailes avant, la plaque signalétique sous un couvercle en verre. Détail ludique : encastrée dans les ailes avant, la plaque signalétique sous un couvercle en verre.
• Affiche fièrement ses origines sur le pare-chocs arrière : les couleurs de l’Italie et le logo de la 600 sont toujours présents sur la Fiat. Affiche fièrement ses origines sur le pare-chocs arrière : les couleurs de l’Italie et le logo de la 600 sont toujours présents sur la Fiat.
• Malgré beaucoup de plastique dur, l’habitacle a du flair : il est équipé d’affichages numériques, d’un écran tactile et d’une barre munie de touches pour la sélection des vitesses. Malgré beaucoup de plastique dur, l’habitacle a du flair : il est équipé d’affichages numériques, d’un écran tactile et d’une barre munie de touches pour la sélection des vitesses.
• Une belle allure : Sièges chauffants en similicuir ivoire avec logo brodé. Celui du conducteur est réglable électriquement en six positions. Une belle allure : Sièges chauffants en similicuir ivoire avec logo brodé. Celui du conducteur est réglable électriquement en six positions.
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Par Heinz Schneider (texte et photos)

C’est la voiture citadine par excellence. Ce que je veux dire par là : au lieu de rouler à l’essence, la Fiat 600e roule à l’électricité. Et avec sa longueur de 4,17 mètres, elle se gare dans n’importe quelle place de parking et se faufile dans les contours les plus serrés du centre-ville. Et ce, sans faire de bruit – grâce à sa propulsion électrique. C’est là, en ville, qu’elle joue ses atouts.

Pourtant, la petite italienne est encore pratiquement inconnue, et peut-être encore plus rare sur la route que les baigneurs sur une plage en hiver. Mais nous la classons quelque part dans sa grande famille : elle vient du clan Stellantis, se base sur la plate-forme ECMP et a donc des gènes similaires à ceux de ses modèles sœurs Jeep Avenger ou Opel Mokka. Et elle est également disponible en version hybride – au prix de 27 490 francs.

Dans la variante d’équipement « Red », le véhicule électrique figure sur la liste de prix à partir de 38 190 francs. La version supérieure « La Prima » coûte au moins 44 190 francs. Si elle brille, comme notre voiture de test, dans une peinture verte appelée « Sea of Italy », il faut compter 45 090 francs. Si on voulait parler de retenue, ça sonnerait autrement.

En revanche, l’équipement est étoffé, avec entre autres des capteurs de stationnement, une caméra de recul, un hayon électrique, un système de navigation et un éclairage d’ambiance. La climatisation, la rangée de sièges arrière rabattable (60:40) ou le système audio à six haut-parleurs sont également de série. A l’intérieur, l’ambiance est marquée par un volant sport aplati, une finition en aluminium dans les portes et sur le tableau de bord ainsi que des sièges en similicuir ivoire. Malheureusement, il y a aussi beaucoup de plastique dur.

En ce qui concerne la propulsion, on ne peut pas parler de modestie. Malgré un index de masse corporelle élevé, la 600e s’élance rapidement dès l’arrêt. A capacité nette de la batterie est de 52 kWh. Elle peut être chargée de zéro à 100 % en 16 heures (AC 3,7 kW) respectivement en six heures (AC 11 kW). Pour une recharge de 20 à 80 pour cent, Il faut compter 27 minutes (DC 100 kW).

Selon Fiat, l’autonomie de la 600e est d’environ 400 kilomètres. A notre avis, cela peut tout à fait être vrai dans le cas idéal et dans le domaine d’utilisation susmentionné en tant que City-Hopper, mais pas lors de trajets à travers l’Oberland bernois ou grison. Selon le mode de conduite, il se peut que l’on soit déjà arrêté après 320 kilomètre parcourus.

Nous avons voulu savoir si les 400 kilomètres annoncés étaient réalisables en effectuant un trajet sur l’autoroute de Lausanne à Ilanz (GR). Les conditions météorologiques étaient optimales, la chaussé était sèche, la climatisation était enclenchée, le régulateur de vitesse activé et, sur le commutateur séparé de la console centrale, nous n’avons sélectionné ni « Eco » ni « Sport », mais le mode de conduite « Normal ». En même temps, nous avons roulé avec retenue.

En clair, nous avons zigzagué sur la voie de droite à 100 km/h, parfois même un peu plus longtemps que d’habitude dans le sillage des camions qui nous précédaient. Résultat : à la hauteur de Baden, l’ordinateur de bord indiquait encore une autonomie de 200 kilomètres, soit 56 % de la capacité de la batterie. A Ilanz, les réserves étaient presque épuisées, avec 8 %. Mais nous avons fait l’expérience qu’avec de la bonne volonté, de la patience et un peu plus de temps, il est possible de réduire la consommation d’énergie.