Édition pour les Romands

Conduit pour vous : VW Tiguan R-Line 2.0 TDI 4Motion

 

Par Heinz Schneider (texte) et Irene Schneider (photos)

Que les fans du Tiguan me pardonnent : bien que le succès soit au rendez-vous et que depuis 2007, plus de 75 000 exemplaires de ce modèle aient été vendus dans notre pays et près de huit millions dans le monde, j’ai eu jusqu’à présent la tendance de ranger le SUV familial de Wolfsburg plutôt dans la catégorie des voitures discrètes. Du moins au niveau optique. Mais cela a changé avec la récente sortie de la troisième génération du modèle : Redessiné de fond en comble, amélioré dans tous les domaines et doté d’un style tout à fait séduisant, le Tiguan est devenu un véritable accroche-regard.

 

Le modèle 2.0 TDI, équipé du fameux moteur turbodiesel deux litres (193 ch), est disponible dans les quatre versions Tiguan, Life, Elégance et R-Line, celle de notre véhicule de test. Ce modèle figure dans les listes de prix à partir de 59 500 francs. Divers détails d’équipement, notamment le système sonore « Harman Kardon », l’IQ.Light, le toit vitré panoramique, la sellerie cuir (Varenna) ou la peinture extérieure « Cipressino Green Metallic » font toutefois grimper le prix de notre voiture de test à plus de 74 000 francs. C’est beaucoup d’argent, mais cela inclut une multitude d’aides à la conduite, dont font partie différents avertisseurs (fatigue, vitesse, attention, maintien de la trajectoire) ainsi que la régulation automatique de la distance, l’assistant de freinage d’urgence et de changement de voie – bref, tout ce dont on a besoin (ou pas).

 

Avant de prendre la route, nous nous penchons brièvement sur l’habitacle. Il a également été repensé et redessiné, et surprend par la bonne qualité des matériaux et des finitions. Il y a certes encore un peu de plastique dur, mais dans la voiture R-Line, le cuir avec de belles coutures et des applications chromées prédominent – par exemple sur les buses d’aération, les gâches d’ouverture des portières et sur le volant qui est muni, à droite, comme dans la Passat, du levier de sélection des vitesses.

 

Les larges montants de toit arrière s’intègrent mal dans l’ensemble, car ils réduisent la visibilité vers l’arrière. En revanche, les sièges marquent des points. Ils sont confortables, peuvent être rafraîchis ou chauffés et comportent même une fonction de massage. Et ce avec huit programmes différents (dont relaxation, tapotements, effleurements). Ce programme agréable dure 30 minutes. L’éclairage d’ambiance avec ses trois zones de lumière et ses trente couleurs différentes est un hit pour les yeux. La banquette arrière est coulissante dans le sens de la longueur et son dossier peut être incliné à volonté.

 

Nous appuyons sur le bouton de démarrage de la console centrale et prenons la route. Pour l’instant en mode de conduite « Sport » (les cinq autres programmes s’appellent Individual, Eco, Comfort, Snow, Offroad), car nous voulons savoir si le SUV de 1,9 tonne mérite vraiment sa renommée. C’est le cas : Muni du puissant turbodiesel de 193, le Tiguan à la suspension ferme et confortable avance avec vigueur et maintient sa traction grâce à la traction intégrale.
D’accord, le niveau sonore est encore un peu rauque de temps en temps, surtout lors de l’accélération en côte. Sur l’autoroute, en revanche, tout se passe tranquillement. Et plus tard, même après de nombreuses heures de conduite, tout le monde se sent détendu dans les agréables sièges sport et apprécie le confort qu’offre la voiture. Tout comme les questions pleines d’attention qui s’affichent sur le tableau de bord : « N’avez-vous rien oublié ? » « Et le téléphone portable ?» ou « Tout le monde est-il descendu ? »

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