Édition pour les Romands

Conduit pour vous : KGM Rexton 2.2 Blackline AWD

Quatre « diamants » entourés de petites « pierres » : le graphisme des phares du KGM Rexton est superbe.

• Quatre « diamants » entourés de petites « pierres » : le graphisme des phares du KGM Rexton est superbe. Quatre « diamants » entourés de petites « pierres » : le graphisme des phares du KGM Rexton est superbe.
• La version « Blackline » se distingue par sa peinture métallisée (Space Black), ses jantes en aluminium de 20 pouces, une . . . La version « Blackline » se distingue par sa peinture métallisée (Space Black), ses jantes en aluminium de 20 pouces, une . . .
• . . . calandre spéciale et des barres de toit de série. Bien sûr, comme son nom l’indique, le tout dans un noir élégant. . . . calandre spéciale et des barres de toit de série. Bien sûr, comme son nom l’indique, le tout dans un noir élégant.
• Ils en jettent : poignées de porte et rétroviseurs extérieurs à la couleur de la carrosserie, un peu de chrome et des vitres teintées « Privacy Glass » à partir du montant B Ils en jettent : poignées de porte et rétroviseurs extérieurs à la couleur de la carrosserie, un peu de chrome et des vitres teintées « Privacy Glass » à partir du montant B
• Visuellement convaincant : le système d’échappement avec ses deux sorties étroites. Visuellement convaincant : le système d’échappement avec ses deux sorties étroites.
• Les vitesses de la boîte automatique peuvent être sélectionnées à l’aide du petit levier situé à gauche dans la console centrale. Les vitesses de la boîte automatique peuvent être sélectionnées à l’aide du petit levier situé à gauche dans la console centrale.
• Un habitacle confortable : cuir cousu, aspect aluminium et éclairage d’ambiance – dans le KGM Rexton, les passagers se sentent bien. Un habitacle confortable : cuir cousu, aspect aluminium et éclairage d’ambiance – dans le KGM Rexton, les passagers se sentent bien.
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Par Heinz Schneider

KGM ? D’où vient ce nom ? Cette question nous a été posée à plusieurs reprises pendant le test que nous avons effectué avec le KGM Rexton. Ce qui signifie que le changement de nom de « SsangYong » à « KGM » n’est pas encore connu de tous. Voici donc une petite mise à jour.

La société « SsangYong », fondée en 1954, a été jadis partenaire technologique de Mercedes, puis filiale de Daewoo et du plus grand constructeur chinois SAIC. En 2011, le quatrième constructeur automobile coréen a rejoint le groupe du géant indien « Mahindra & Mahindra Limited », mais là encore, le succès à long terme n’a pas été au rendez-vous : En décembre 2020, « SsangYong » a déposé son bilan. La reprise par un consortium dirigé par « Edison Motors » s’est solvée par un échec. Puis, en septembre 2022, l’affaire a passé aux mains du « Groupe KG » – le géant industriel qui détient 19 filiales actives dans divers secteurs tels que la chimie, l’informatique et les médias. Le 22 mars 2023, le rachat s’est accompagné du changement de nom de « SsangYong » en une nouvelle sous-marque nommée « KG Mobility », en abrégé « KGM ».

Et cette équipe a maintenant présenté la dernière version du Rexton, un SUV qui avait été introduit en Europe en 2003. Ce qui frappe au premier coup d’œil, c’est que l’intérieur du nouveau modèle est très bien conçu, avec un aspect kevlar et carbone, de l’aluminium brillant, des portes garnies de cuir avec de belles coutures et des appliques en losanges. Le tout est de bonne finition. De plus, le véhicule est proposé en version cinq ou sept places, avec une garantie d’usine de cinq ans (jusqu’à 150 000 km). Notre voiture d’essai, dans la version haut de gamme « Blackline », se distingue par ailleurs par sa peinture métallisée (Space Black), ses jantes en aluminium de 20 pouces, sa calandre spéciale et ses barres de toit – bien sûr, comme son nom l’indique, dans un noir élégant.

Le Rexton a conservé sa transmission intégrale, qui peut être activée avec différents programmes (2H, 4H, 4L), sélectionnables à l’aide d’un bouton rotatif situé dans la console centrale. Toutefois, lors des manœuvres sur des espaces restreints, le système réagit par des tensions dans la transmission , de sorte qu’il est difficile de tourner le volant. Notre conseil : passez brièvement en mode 2WD, et tout ira bien.

Nous nous sommes sentis bien à l’aise lors des longs trajets. Le Rexton roule presque sans bruit, passe les vitesses en douceur, offre beaucoup d’espace aux passagers et dispose d’un immense coffre. Malgré son poids, il est puissant et démarre franchement. Mais, du fait de sa carrosserie haute, il a tendance à tanguer lorsqu’on roule sur les routes sinueuses. En revanche, les propriétaires de caravanes ou de bateaux peuvent spéculer sur une charge remorquée de 3,5 tonnes.

Mais le Coréen est grand. Très grand même. Et haut, ce qui peut poser des problèmes aux personnes âgées, en particulier pour monter à bord. Sa longueur et sa largeur peuvent également être un handicap. Par exemple, lorsqu’il s’agit de devoir garer le Rexton dans l’un des parkings étroits de la ville de Zurich – tant qu’il en existe encore – là, mieux vaut connaître le gabarit de son véhicule.

Passons maintenant à l’aspect financier, un sujet qui peut faire pencher la balance en faveur du pour ou du contre. Comparé à son prédécesseur issu de la « régie SsangYong », qui était considérée comme un casseur de prix, le nouveau Rexton est désormais plus cher. Le modèle d’entrée de gamme « Platinum » est disponible à partir de 49 990 francs suisses, tandis que le véhicule de notre test, en édition « Blackline », coûte 61 340 francs suisses. Parmi les équipements proposés, on trouve entre autres des sièges en cuir, une caméra à 360 degrés, un toit ouvrant électrique en verre, l’éclairage Mood-Light (éclairage d’ambiance dans le tableau de bord et les garnitures des portes avant), un hayon électrique et toute une panoplie d’assistants électroniques (notamment l’assistant de phares, le régulateur de vitesse adaptatif, l’avertisseur de circulation transversale, le détecteur de fatigue). Pour la conduite dans la neige ou hors des sentiers battus, il y a aussi l’aide à la descente et à la montée. Ces arguments rendent la hausse des prix un peu plus acceptable.