Édition pour les Romands

Les grues, c’était hier : Le TCS mise sur la puissance des drones

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Le Touring Club Suisse explore la troisième dimension. Avec ses nouveaux « Drone Operations Services » (DROPS), il propose désormais des vols d’inspection et des services de transport de charges jusqu’à 40 kilos. Pourquoi continuer à se battre avec grues et échafaudages, quand un drone peut faire le même travail plus vite, plus souplement – et souvent à moindre coût ?

Premier projet pilote : le transport de panneaux solaires sur les toits. Plutôt que de déplacer des machines de plusieurs tonnes sur les chantiers, le drone livre les matériaux directement à l’endroit voulu – efficacement, rapidement, élégamment. Un gain de temps, une réduction de l’effort, un soupir de soulagement pour les chefs de projet. La fin annoncée de la grue traditionnelle ?

Le TCS a développé cette offre en collaboration avec sa propre « Drone & Vertical Mobility Academy » et l’Académie de la Mobilité. Un coup stratégique, puisqu’il domine déjà la formation professionnelle de pilotes de drones en Suisse. Pourquoi alors ne pas envoyer aussi ses propres appareils dans les airs ?

Le potentiel est particulièrement évident dans les régions montagneuses reculées ou les zones écologiquement sensibles : moins d’impact au sol, plus de précision. Les expertises de dégâts s’accélèrent, les transports deviennent moins dépendants des routes et des infrastructures. Ceux qui peinaient jusqu’ici à porter le matériel à la main se demandent forcément : pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ?

Le pionnier solaire Helion est le premier partenaire à tester ce service grandeur nature. Les modules arrivent directement sur le lieu de montage – sans corvée d’acheminement, sans grue improvisée. Une petite révolution pour les monteurs, une évolution logique pour le TCS : qui forme des pilotes, peut aussi piloter des flottes.

Les drones deviendront-ils bientôt incontournables sur les chantiers ? Ou resteront-ils l’apanage de quelques projets pilotes spectaculaires ? Une chose est sûre : le TCS redéfinit l’avenir de la mobilité – désormais aussi dans les airs, au-dessus des toits suisses.