Au début, il y a cette petite ironie du progrès : pendant des années, le secteur prêchait la pièce de rechange comme d’autres annoncent la météo. Et voilà qu’il lorgne soudain sur la réparation – plus efficace, plus propre, plus intelligente. Pourtant, presque personne ne sait vraiment qui la maîtrise. Une lacune se creuse, discrète mais gênante : la compétence se voit, mais ne se mesure pas.

C’est précisément là que le nouveau RepairIndex Mastery Program, développé conjointement par Glas Trösch Carbesa AG et AkzoNobel VR Suisse, entre en scène. Un système qui ne demande pas à quel point une entreprise proclame sa capacité à réparer, mais à quel point elle la pratique réellement. Chaque formation, chaque décision technique documentée fait grimper l’indice et pousse l’entreprise un cran plus haut – du niveau D au niveau A. Un atelier signale ainsi : nous ne réparons pas seulement, nous le faisons avec intention, traçabilité et sens économique.

Le programme ne considère cependant pas la réparation comme une simple discipline, mais comme une attitude. Savoir-faire technique, capacité décisionnelle, culture de la réparation – tout converge, et tout devient pour la première fois comparable. « Avec ce programme, nous envoyons un message clair : la réparation a de l’avenir – pour la qualité, la durabilité et la réussite économique du secteur de la carrosserie », affirme Salvatore Malomo d’AkzoNobel. Le savoir ne doit pas seulement exister, mais agir, se mesurer et orienter.

Nouveau également : le regard posé au-delà des portes de l’atelier. Les spécialistes d’assurance bénéficient de modules dédiés pour apprendre à lire les dommages de manière plus précise et à évaluer plus justement le potentiel de réparation. Un dialogue d’égal à égal émerge – pas une formule de politesse, mais un langage commun qui rend les décisions plus transparentes.

Pour les ateliers, cela signifie une compétence visible. Pour les assureurs, des partenaires fiables. Pour les collaborateurs, un développement qui se prouve noir sur blanc. Et pour les clients, tout simplement la confiance dans des solutions qui préservent la valeur plutôt que de la mettre au rebut. Les développeurs le résument d’un ton sec : « Le RepairIndex Mastery Program n’est pas un simple plan de cours. C’est une ascension structurée – une voie vers le sommet, attestée par un label qui dit : nous ne remplaçons pas par réflexe. Nous maîtrisons la réparation – et au plus haut niveau. »

Ainsi naît un programme qui ne fait pas de bruit, mais fait de l’ordre. Un système qui ne glorifie pas la compétence en réparation, mais la rend compréhensible. Et un discret rappel que le véritable progrès commence parfois là où l’on cesse de remplacer pour enfin comprendre.