Pour la huitième fois, l’« Oldtimer Galerie Toffen » organise sa vente aux enchères à Gstaad, le 29 décembre 2025 – environ cinquante véhicules soigneusement sélectionnés y figurent au programme. Le catalogue est consultable en ligne
Sur le fond, Toffen mise une fois de plus sur un mélange brillant de glamour, de passion et d’histoire technique solide. Ferrari est évidemment de la partie, à plusieurs reprises : entre autres, trois exemplaires de la 365 GT 2+2, un 456M GT, une 430 Scuderia et une 400i. Six Alfa Romeo attirent aussi les regards. Particulièrement séduisante : une Giulietta Spider 750 D de 1956, noire, intérieur bordeaux, 1,3 litre, 65 ch – un condensé de légèreté italienne. Estimation : 70 000 à 80 000 francs. À l’autre bout de l’échelle Alfa trône la « 6C 2500 Tourismo 5 posti », estimée entre 160 000 et 180 000 francs, morceau roulant d’élégance d’avant-guerre à la présence souveraine.
Plus musclé, le BMW 2002 Turbo de 1974 affiche un prix de départ de 85 000 francs. Le plus rapide des 02 fit scandale lors de sa présentation à l’IAA 1973 à Francfort : turbocompresseur, 170 ch, environ 1100 kilos à vide et 210 km/h en pointe.
L’opulence américaine n’est pas en reste. Trois Cadillac figurent au catalogue, dont un Eldorado Biarritz cabriolet de 1959, proposé à partir de 140 000 francs, promesse étincelante de soleil, de boulevard et de V8. Plus abordable mais tout aussi charismatique : un « Series 62 Convertible » de 1958, annoncé à 80 000 francs.
Ceux qui préfèrent la simplicité – ou simplement une meilleure prévisibilité – trouveront également de quoi satisfaire leurs envies. Une Mercedes-Benz CL 600 de 2001 démarre à 24 000 francs, tout comme une Morris Mini Cooper de 1967. L’avant-gardiste NSU Ro 80 de 1972 s’affiche à 25 000 francs, le charmant MG TF 1250 de 1953 à 28 000 francs. Quatre véhicules, quatre personnalités radicalement différentes – chacun raconte à sa manière une petite histoire de l’ère automobile, entre élan d’après-guerre, audace et luxe.
Les deux-roues ne sont pas oubliés : deux Gilera de 1956 constituent les pièces maîtresses du segment. La 500 Saturno Piuma est estimée à 25 000 francs, tandis que la plus sportive 500 Saturno Bialbero est fixée à 35 000 francs. Des machines d’une époque où la moto tenait à la fois du défi et de l’art de vivre.