Par Dennis Schneider (texte)
La décision est prise : en localité, la limite de 50 km/h demeure la règle sur les axes principaux. La limite de 30 km/h n’est appliquée que là où elle a du sens – dans les quartiers ou pour des raisons de sécurité. Une approche raisonnable, qui garantit la fluidité du trafic et empêche les voitures de se rabattre dans les rues résidentielles.
Le Parlement voulait de la clarté, le Conseil fédéral en apporte la mise en œuvre par voie d’ordonnance. Ainsi, il est établi que la réglementation des vitesses reste de la compétence de la Confédération – et non des communes, trop enclines à imposer un freinage généralisé.
Nous saluons cette décision. Elle préserve la hiérarchie du réseau routier, soulage les quartiers, assure la libre circulation des véhicules de secours et évite que les transports publics ou les vélos électriques rapides ne se traînent au pas.
Déjà en 2001, près de 80 % des votants avaient rejeté l’initiative du VCS qui visait un 30 km/h généralisé en localité. Rien n’a changé depuis.
En résumé : 50 km/h reste là où il doit être – sur les grands axes. 30 km/h là où c’est pertinent. Un compromis, certes. Mais un compromis qui fonctionne.