Édition pour les Romands

Serie : hobbies et passions des carrossiers

De la place pour les bagages : il y en a sur chaque scooter : Thomas Strübin avec une de ses Vespas en grande tournée . . .

• De la place pour les bagages : il y en a sur chaque scooter : Thomas Strübin avec une de ses Vespas en grande tournée . . . De la place pour les bagages : il y en a sur chaque scooter : Thomas Strübin avec une de ses Vespas en grande tournée . . .
• . . . et lors de la sortie avec les collègues du « Vespa Club Zurich ». . . . et lors de la sortie avec les collègues du « Vespa Club Zurich ».
• Qui ne tomberait pas amoureux de ces petites italiennes ? Que ce soit dans la teinte orange spéciale, en . . . Qui ne tomberait pas amoureux de ces petites italiennes ? Que ce soit dans la teinte orange spéciale, en . . .
• . . . bleu ou en rouge : Thomas Strübin fait de chaque Vespa . . . . . . bleu ou en rouge : Thomas Strübin fait de chaque Vespa . . .
• . . . un scooter attractif qui fait sourire tout le monde. . . . un scooter attractif qui fait sourire tout le monde.
• Mais avant d’en arriver là, il faut beaucoup de savoir-faire et de nombreuses heures . . . Mais avant d’en arriver là, il faut beaucoup de savoir-faire et de nombreuses heures . . .
• . . . de travaux de restauration dans l’atelier de Bergdietikon (AG). . . . de travaux de restauration dans l’atelier de Bergdietikon (AG).
• « Stop, ne t’approche pas de mon endroit préféré ! » Le chat Sepia préfère s’installer confortablement dans le side-car. « Stop, ne t’approche pas de mon endroit préféré ! » Le chat Sepia préfère s’installer confortablement dans le side-car.
• Les Vespas sont sa passion : cela inclut bien sûr aussi les exemplaires miniatures, exposées dans une vitrine. Les Vespas sont sa passion : cela inclut bien sûr aussi les exemplaires miniatures, exposées dans une vitrine.
• Logique : la petite Fiat 500 convient également pour . . . Logique : la petite Fiat 500 convient également pour . . .
• . . . les grands voyages – avec la tente. On se retrouve à Lucerne au « Ace Café » . . . . . . les grands voyages – avec la tente. On se retrouve à Lucerne au « Ace Café » . . .
• . . . ou on part en excursion avec les membres du club. . . . ou on part en excursion avec les membres du club.
• Manque-t-il de la place dans la Fiat 500 ? Pas de problème – Karin et Thomas prennent le grand break, le rouge. Manque-t-il de la place dans la Fiat 500 ? Pas de problème – Karin et Thomas prennent le grand break, le rouge.
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Aujourd’hui : Thomas Strübin (59 ans), amateur de Vespa et de Fiat, restaurateur, coloriste André Koch SA

Par Heinz Schneider

Il est loyal, intègre, fiable, minutieux, patient et soucieux du détail. Et bien sûr neutre, comme nous devrions l’être en tant que Suisses. Cette neutralité fait toutefois défaut à Thomas Strübin lorsqu’il s’agit de véhicules à deux ou à quatre roues. Il se montre alors, disons, un peu partial, favorisant les « Belle Italiane », c’est-à-dire la Fiat 500 et la Vespa, l’icône stylistique de l’entreprise italienne Piaggio. Le premier modèle, la Vespa 98, a d’ailleurs été lancé sur le marché en 1946 et était surnommé « Paperino » (petit canard).

Restons-en à Thomas Strübin. Ce carrossier-peintre de formation a commencé sa carrière professionnelle en 1991 chez André Koch AG – en tant que coloriste. Par la suite, il a travaillé dans la technique, dans l’entrepôt des produits et comme chauffeur. Finalement, pour répondre à une demande interne, l’homme, aujourd’hui âgé de 59 ans, est retourné dans la salle de mélange – où il peut mettre au profit ses connaissances de coloriste au service de la clientèle. Une tâche qu’il accomplit avec passion et dévouement. Les clients d’André Koch le remarquent lorsqu’ils ont besoin d’aide pour trouver une couleur ou lorsqu’ils sont confrontés à un problème informatique dans la salle de mélange des peintures. Thomas Stübin est tout aussi dévoué à son hobby – la collection et la restauration de deux-roues Vespa, également pour des amis et des connaissances.

La « storia d’amore con la piccola italiana » a commencé en 1989, lorsque ce Bâlois d’origine est tombé sur une « T5 » de 122 centimètres cubes de cylindrée, refroidie par ventilateur – et qui a tout de suite conquis son cœur. Il n’a jamais été question de lâcher prise. Il s’est mis à acheter des Vespas de différents types, tailles et états. Il s’est lancé dans des travaux de restauration complets. « Pour les deux-temps, je m’occupe aussi de la technique. Pour les quatre-temps, je n’ose pas à cause du réglage des soupapes ! », nous confie-t-il. Depuis 2009, après le travail, il se rend environ deux fois par semaine dans son atelier qu’il loue à Bergdietikon (AG), afin de pouvoir s’adonner à son hobby.

Bien sûr, ses petites italiennes ont parfois droit à une sortie. La plupart du temps, il y va seul, parfois avec des personnes partageant les mêmes idées au sein des associations « Vespa Club Zurich » et « Vespa Amici Zurigo » - mais de préférence avec son amie Karin. Les deux sont récemment revenus d’un voyage de deux semaines au Monténégro – avec beaucoup de bagages et leur tente.

Comme nous l’avons mentionné au début : Le coloriste expérimenté est, entre autres, loyal et intègre. Cela explique pourquoi il a du mal à se séparer d’une Vespa. « Parfois, j’ai juste envie de l’acheter, de la restaurer, et enfin de la revendre », dit-il. Mais ce qui doit arriver arrive presque toujours : Chaque scooter culte finit par trouver un nouveau foyer, soit à Bergdietikon, soit à Wettingen, le lieu de résidence de ce passionné. Depuis le temps, il y en a dix – sept qui peuvent rouler et trois « patients » qui ont besoin de soins intensifs. De temps en temps, il faut faire preuve de beaucoup de créativité : « Pour moi, l’œuvre d’art globale dans la restauration d’une Vespa comprend parfois aussi des couleurs spéciales, telles par exemple une teinte orange (voir galerie de photos) », explique Thomas Strübin.

Ceux qui pensent que « seules » les Vespas sont son passe-temps favori se trompent. Son deuxième hobby, ce sont les Fiat 500, également appelées « Cinquecento ». Le père d’une ancienne collaboratrice possédait l’une de ces petites voitures classiques, et elle a tout de suite tapé dans l’œil de Thomas Strübin. Vous l’avez deviné : il en est tombé amoureux et l’a acheté. Tout comme plus tard le numéro 2, un break 500 rouge. Et comme ce fan d’Italie est minutieux, patient et soucieux du détail, la restauration de cette voiture a duré sept longues années. Comme quoi les bonnes choses prennent du temps.

Vous aussi, vous avez un hobby particulier ?
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