Édition pour les Romands

Conduit pour vous : Renault Scenic E-Tech Electric

Le Scenic présente des caractéristiques de différentes catégories de véhicules. Le capot moteur haut et les passages de roue évasés en plastique parlent en faveur d’un SUV.

• Le Scenic présente des caractéristiques de différentes catégories de véhicules. Le capot moteur haut et les passages de roue évasés en plastique parlent en faveur d’un SUV. Le Scenic présente des caractéristiques de différentes catégories de véhicules. Le capot moteur haut et les passages de roue évasés en plastique parlent en faveur d’un SUV.
• Elégant, stylé et doté d’une touche d’excentricité : Le Scenic, long de 4,47 mètres, est la nouvelle arme de Renault dans le segment des véhicules électriques compacts. Elégant, stylé et doté d’une touche d’excentricité : Le Scenic, long de 4,47 mètres, est la nouvelle arme de Renault dans le segment des véhicules électriques compacts.
• Bien accueilli par le public : Le look de notre voiture d’essai a suscité de nombreux commentaires bienveillants. Bien accueilli par le public : Le look de notre voiture d’essai a suscité de nombreux commentaires bienveillants.
• En mode de conduite, les poignées de porte s’escamotent. Si l’on approche de la voiture avec la clé, elles se déploient automatiquement. En mode de conduite, les poignées de porte s’escamotent. Si l’on approche de la voiture avec la clé, elles se déploient automatiquement.
• Pas optimal : le seuil de chargement est placé haut (77 cm). De plus, la surface de chargement n’est pas plane sur toute la longueur lorsque les sièges sont rabattus. Pas optimal : le seuil de chargement est placé haut (77 cm). De plus, la surface de chargement n’est pas plane sur toute la longueur lorsque les sièges sont rabattus.
• Ça fait de l’effet : dans le modèle haut de gamme « Iconic », les revêtements de siège en tissu gris clair avec les coutures dorées . . . Ça fait de l’effet : dans le modèle haut de gamme « Iconic », les revêtements de siège en tissu gris clair avec les coutures dorées . . .
• . . . sont de série. Parallèlement, différents matériaux sur les portes et l’éclairage d’ambiance égayent agréablement l’ensemble. . . . sont de série. Parallèlement, différents matériaux sur les portes et l’éclairage d’ambiance égayent agréablement l’ensemble.
• Ne passe pas inaperçu : l’écran tactile (12 pouces) qui est très facile à utiliser. De plus, il existe un planificateur d’itinéraire qui indique de manière autonome les arrêts nécessaires pour la recharge. Ne passe pas inaperçu : l’écran tactile (12 pouces) qui est très facile à utiliser. De plus, il existe un planificateur d’itinéraire qui indique de manière autonome les arrêts nécessaires pour la recharge.
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Par Heinz Schneider

Pour une fois, nous commençons notre rapport de conduite par l’aspect pécuniaire – un argument de vente non négligeable au niveau des voitures électriques, comme chacun sait. Et comme nous l’avons appris par le passé, c’est aussi un argument qui a fait échouer plus d’un contrat. Dans de nombreux cas, les véhicules électriques sont tout simplement trop chers, même dans la classe moyenne.

A ce propos, le Renault Scenic ne s’en sort pas trop mal : Il n’est pas bon marché, mais abordable par rapport à ses concurrents – de toute façon si l’on tient compte de ses performances en termes conduite et de son niveau d’équipement. Cela vaut même pour le modèle d’entrée de gamme « Evolution », qui est disponible au prix de 43 700 francs. Les autres niveaux d’équipement « Techno », « Esprit Alpine » et « Iconic » coûtent chacun 2000 francs de plus.

Notre voiture de test dans la version haut de gamme « Iconic » coûte 49 700 francs. Ce prix inclut, entre autres, les jantes alu 20 pouces (Oracle), l’éclairage d’ambiance, le régulateur de vitesse (adaptatif), l’assistant de freinage d’urgence en marche arrière, l’avertisseur d’angle mort, le siège conducteur réglable sur six positions (avec mémoire, soutien lombaire, fonction de massage) ainsi que le chauffage du volant et des sièges. De plus, « notre » voiture était équipée de différentes caractéristiques payantes – par exemple le toit panoramique en verre, qui peut être obscurci par pression sur un bouton, la peinture bicolore (Rouge Flamme, toit noir) ou encore le pack « Augmented Vision » qui comprend, entre autres, un rétroviseur intérieur sans cadre avec anti-éblouissement automatique, une caméra à 360 degrés et une aide au parking avant. Tout ceci nous amère à un total d’environ 54 000 francs.

D’ailleurs, nous étions au volant d’un Scenic version « Long Range », muni d’une grosse batterie de 87 kWh d’une autonomie de 625 kilomètres (WLTP). Nous l’avons principalement testé sur l’autoroute, là où les véhicules électriques consomment naturellement le plus d’énergie. Lors de la prise en charge à Urdorf (ZH), l’écran affichait une autonomie de 520 kilomètres. Nous avons pris l’A3 à 110 km/h, avec la climatisation (21 degrés) enclenchée et en écoutant la radio. Arrivés dans l’Oberland grison après 180 kilomètres parcourus, il restait 212 kilomètres (57 %).

Nous avons répété l’opération de manière similaire en faisant le voyage aller/retour d’Obersaxen (GR) au lac de Zurich par une température de moins 5 degrés. Finalement, il restait 60 kilomètres. Pour ce trajet d’environ 420 kilomètres, il a toutefois fallu conduire de façon économique – comme on le fait rarement dans le quotidien professionnel. Nous avons par exemple roulé avec le limitateur de vitesse enclenché (100 km/h), parfois même à 90 km/h en profitant du flux d’air d’un camion.

Le résultat était-il mauvais ? Nous pensons que non. Pendant la phase d’essai dans les conditions hivernales de décembre, le Scenic à traction avant s’est très bien comporté dans la neige et ne s’est guère laissé déstabiliser. Par rapport aux valeurs de la concurrence – avec une consommation moyenne d’électricité d’environ 22 kWh - le bilan était plutôt positif. « Faire le plein » est d’ailleurs assez rapide : à la station de recharge rapide « DC 150 kW » (de 0 à 80%), il faut 40 minutes. A la station triphasée (11 kW/16A ou 22 kW/32A), il faut respectivement neuf et cinq heures pour atteindre 100 %. Pour ceux qui ne rechargent la batterie que sur une prise domestique monophasée (2,3 kW/10A), il faut compter 48 heures.

En matière de conduite, il convient de souligner quelques points positifs : Au quotidien, les performances des 220 ch sont satisfaisantes, le déploiement de puissance est plus que correct, et la progression est rapide dès l’arrêt. Le réglage du châssis est confortable et la direction est directe. Et, fait particulièrement méritoire : le calme qui règne à l’intérieur. Les éléments d’isolation montés dans le soubassement y veillent – et (youpi) : les systèmes d’assistance indésirables peuvent être désactivés par simple pression sur un bouton. Ainsi, les avertissements agaçants appartiennent au passé. Une bénédiction pour le chroniqueur – et une raison de remettre aux ingénieurs de Renault le « Prix technique d’or ».