Aujourd’hui : Carrosserie Auto 24 AG, Burgdorf (BE)

Adi Topalli est un homme de chiffres. Du moins, il l’était – autrefois. Avant, quand il travaillait encore dans la finance, qu’il jonglait avec les bilans et domptait des tableaux Excel. Aujourd’hui, il dirige la « Carrosserie Auto 24 », une entreprise qu’il a littéralement créée à partir de rien. Nouveau bâtiment ? Non. Tout a été intégré dans une structure existante, réaménagée, équipée et adaptée. Désormais, il fait partie du réseau « Certified First Switzerland » (CFS) – avec tout l’attirail : formation continue, réseau professionnel et un soupçon de gestion de sinistres. Une adhésion qui profite autant à l’entreprise qu’à son patron.

Topalli n’est pas du genre à tourner autour du pot d’étain. « La gestion de sinistres est utile pour assurer la charge de base et donne de la sécurité. Sans partenaires, c’est plus difficile », résume-t-il sans détour. Mais il ne s’agit pas pour lui de se laisser porter dans le sillage des grands. Il voit dans ce partenariat une opportunité : celle de prouver la qualité de son atelier – par un travail soigné, le respect des délais et, pourquoi pas, un brin de charme.

Avant même de rejoindre le réseau CFS, la « Carrosserie Auto 24 » s’était déjà taillé une réputation verte. Sur le toit, les panneaux solaires crépitent sous le soleil, dans la cabine on n’utilise que des peintures hydrosolubles, et la devise est claire : « Réparer plutôt que remplacer. » Pas un slogan creux, mais une pratique quotidienne – une vertu qui séduit la clientèle tout en ménageant les ressources.

La numérisation ? Adi Topalli l’aime autant qu’une aile fraîchement polie. Saisie des ordres via tablette, méthodes de mesure ultramodernes, laboratoire de peinture équipé du système « Moon Walk » (nom futuriste, mais redoutablement efficace pour économiser temps et matériaux). L’équipe compte six collaborateurs : deux tôliers – dont l’un chef d’atelier –, deux peintres, un préparateur et une employée administrative. Des loisirs ? Bien sûr : le football et les voitures. Et un rêve : posséder un jour une voiture ancienne. Britannique ? « Non, allemande – de préférence une Mercedes ou une BMW », dit-il en riant.

La formation continue n’est pas, pour lui, une corvée administrative, mais une véritable culture d’entreprise. Chaque employé suit une à deux formations par an – nouvelles techniques de réparation, efficacité de travail, électromobilité. Certains sont déjà des spécialistes du véhicule électrique, d’autres s’y mettent. Topalli s’intéresse aussi à la nouvelle formation de trois ans pour carrossiers-réparateurs – et à partir de l’été 2026, il accueillera un apprenti en peinture. « Nous restons ouverts aux jeunes motivés – y compris aux personnes en reconversion », insiste-t-il.

Mais l’objectif reste toujours le même : la réparation parfaite. Réparations toutes marques, dégâts de grêle traités avec les techniques les plus récentes, spot repair ou peinture complète – rien n’est laissé au hasard. S’y ajoutent réparations de vitrage, véhicules de remplacement, gestion des assurances, ainsi qu’un service de prise et de remise du véhicule. Une entreprise qui fonctionne comme un couteau suisse sur roues : polyvalente, précise et toujours prête.

Adi Topalli a réussi sa conversion du bureau à l’atelier – et avec brio. Avec CFS à ses côtés, une équipe solide et une bonne dose d’esprit d’innovation, il appuie sur l’accélérateur vers l’avenir. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, un premier vieux Mercedes trônera à côté des voitures des clients. Avec la patine, bien sûr.

PPG Switzerland GmbH (filiale du groupe PPG) et Belfa AG (importateur de PPG) s’engagent activement à développer le réseau « Certified First Switzerland » dans tout le pays. Nous présentons ici, au fil du temps, les ateliers qui ont choisi de rejoindre « CFS ». 

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